Les élections n'ont pas permis de former un gouvernement de coalition
Les grands partis traditionnels, le Pasok (socialiste) et la Nouvelle Démocratie (ND, droite), n'ont pas réuni un nombre suffisant de sièges pour former un gouvernement de coalition.
Le Syriza, coalition d'extrême gauche, en deuxième position, s'oppose à toute coalition avec les partis tenus responsables des plans de rigueur.
Il souhaiterait former une coalition avec les deux autres partis de gauche élus. Or, seule la «gauche démocratique» a une rhétorique proche de celle du Syriza, proeuropéenne mais antirigueur. Le parti communiste, le KKE, souhaite, lui, une sortie de l'Union européenne.
Ce chamboulement politique inquiète Bruxelles, Washington et le siège du FMI. Les créanciers publics attendent la formation d'un gouvernement pour débloquer la prochaine tranche d'aide de 5,3 milliards d'euros. Sans cette aide, la Grèce risque la faillite.
Certains prédisent de nouvelles élections si un accord n'est pas trouvé ; mais le pari est risqué : la tendance de la gauche radicale sera plus forte ou les grecques reviendront à la raison ?